De graphiste à Online Business Manager : mon parcours

par | Mar 29, 2024 | Business & Entrepreunariat

Après plus de 20 ans d’expérience en communication, dont presque 10 ans en solo, en tant que consultante en communication, j’avais envie de prendre un virage et de faire évoluer mon business. Comment je m’y suis prise ? Je vous raconte ça dans cet article : Comment je suis devenue Online Business Manager.

Mes débuts dans l’entrepreneuriat

J’ai créé mon entreprise en 2015 en tant que graphiste webdesigner. À l’époque, j’avais 30 ans, deux enfants de 3 et 5 ans, et je sortais de 10 ans de salariat. Venant d’une famille modeste, ayant grandi à la campagne, je n’avais pas les codes, ni la culture entrepreneuriale. Je me suis lancée sans ambition, « juste pour voir », avec pour objectif principal de concilier ma vie de maman et mon métier.

Mon entreprise a rapidement fonctionné puisque j’ai atteint les 100 000€ de chiffre d’affaires dès la première année. Et j’ai rapidement pris goût à l’indépendance et à l’entrepreneuriat. J’ai commencé à écouter des podcasts, à lire des livres business, à me cultiver sur le sujet.

Peu à peu, je me suis diversifiée jusqu’à devenir consultante en communication. J’accompagnais mes clients dans la conception de leur site WordPress, charte graphique, supports divers. Tout se passait bien, mais à partir de 2019, je commençais à stagner et à me sentir « étriquée » dans mon rôle. Je ressentais le besoin d’évoluer, d’aller plus loin dans mes compétences, et de me challenger.

Embauche, side project et reprise d’études

On m’a alors conseillé de prendre des bureaux et d’embaucher pour faire grandir ma structure et la transformer en agence. J’ai testé 6 mois, mais ça ne me correspondait pas. Aller au bureau était une contrainte, je trouvais les frais et les déplacements inutiles. Et je n’étais absolument pas formée en management et leadership. Conséquence : j’étais assez médiocre dans mon rôle de « patronne ». Je me suis séparée de mon apprentie et de mes bureaux en février 2020.

Puis le COVID est arrivé.

Sur un coup de tête, j’ai lancé une seconde entreprise (Sorêve), un business e-commerce de vente d’affiches régionales, avec mon mari. Ça a fonctionné 2 ans, mais une nouvelle fois, ce business n’était pas aligné avec ce que je projetais : Trop de contraintes, peu de rentabilité. Je l’ai fermé en 2022.

De 2021 à 2022, en parallèle de La Chouette Créative, de Sorêve et de ma vie de maman, j’ai repris un Bachelor en Marketing Digital et Innovation, sans savoir ce que ça allait m’apporter. À cette période, je ne connaissais pas le métier d’Online Business Manager, et je n’avais aucune idée de l’utilité de cette reprise d’études, mais j’ai tenté. J’y ai appris la gestion de projet, le management, le leadership, les financements, l’IA, la data… Autant de sujets qui me serviront pour la suite.

La découverte de LinkedIn

Novembre 2022 : je suis déprimée.

Le Bachelor en poche, je n’ai toujours pas d’idée de quelle direction prendre. En 2 ans, j’ai embauché puis me suis séparée d’une salariée, j’ai créé puis fermé un side business, j’ai repris une année d’études. Pourtant, j’ai l’impression d’être toujours au même point : je m’ennuie dans mon job de consultante en communication, et je n’arrive pas à le faire évoluer.

Et c’est en me lançant sur LinkedIn que j’ai peu à peu trouvé ma voie.

À cette époque, je suis une lectrice « fantôme » sur LinkedIn, c’est-à-dire que je suis des gens mais n’interagis pas, et je ne poste pas. Je suis des personnes comme Thibault Louis, Nina Ramen, Maud Alavès, et quand je les lis, je suis à la fois impressionnée par leurs résultats business, et curieuse de savoir comment ils ont fait.

Et je les envie. Je me dis : « ces gamins ont 10 ans de moins que moi, et ils font mieux que moi, en moins de temps ». J’écoute alors mon intuition, et je décide à mon tour, de me lancer sur LinkedIn, sans trop savoir où ça va me mener. Je prends alors la formation de Valentine Sauda, en copywriting, puis j’enchaîne avec le bootcamp de Thibault Louis.

Une année de test

Très rapidement, je prends goût à la création de contenu. Ça m’amuse, ça me stimule et me challenge.

Les premiers mois, je ne cherche pas à vendre, mais à comprendre les codes. J’essaie de savoir pourquoi certains posts fonctionnent et pas d’autres, j’essaie d’affiner mon style d’écriture, je me nourris des contenus des performeurs comme Maud, Thibault ou aux U.S. Codie Sanchez ou Hormozi.

Le copywriting m’apprend à clarifier mes idées et à m’affirmer en prenant position et en m’exposant. Je prends peu à peu confiance en moi, et je teste. J’ai testé plusieurs offres : illustrations, coachings, bootcamps… Parfois ça prend, parfois ça floppe, mais l’échec ne me fait pas peur. C’est plutôt l’idée de continuer à stagner qui me rend malade.

En septembre 2023, je commence à douter sérieusement. En effet, j’ai réussi et je suis fière d’avoir réussi à créer une audience rapidement sur le réseau, mais, je n’ai toujours pas pris le virage que je souhaitais. Les offres que j’ai développé n’ont soit pas fonctionné, soit étaient peu rentables, soit ne m’épanouissaient pas. Bref ! Je tourne en rond, et je n’ai pas (encore) de solutions.

Online business manager : la découverte

Malgré tout, dans l’ombre et depuis le mois de juillet, j’apporte mon soutien à Thibault Louis et son équipe sur différents projets : La création et l’animation de sa communauté Les Punks du Web, la création de son support pédagogique Solopreneur d’Élite, la conception de page de vente, le closing de ses bootcamps, etc. Je l’aide à évaluer ses offres, à développer sa stratégie business. Je suis à la fois dans l’opérationnel et dans la vision stratégique, et j’adore ça. Et ça fonctionne : chaque lancement de projet avec Thibault est un succès.

Mais c’est seulement en novembre 2023 que je me dis que je peux proposer ces services à d’autres entrepreneurs. Je lance alors un post sur LinkedIn expliquant tout ce que j’ai fait pour lui, et les premiers leads tombent.

Online business manager : Le lancement

À cette période, je n’ai pas posé de nom sur mon métier, alors je propose d’accompagner des entrepreneurs dans le lancement de leurs produits en ligne. Je crée une offre package et c’est parti.

J’ai rapidement 6 clients pour lesquels je m’occupe de créer le support pédagogique, tunnel de vente, et stratégie de communication. Entre décembre 2023 et mars 2024, je teste le modèle et j’ajuste peu à peu mon offre. Et je découvre en parallèle le métier d’OBM : Online Business Manager.

C’est quoi une online business manager ?

L’Online Business Manager (OBM) est le bras droit de l’entrepreneur. Elle prend en charge tout le quotidien (projets, systèmes, opérations, équipes) pour libérer le CEO de l’opérationnel. Elle agit en coulisse, pour transformer la vision de l’entrepreneur en action.

Les fonctions clés de l’OBM :

  • Gestion de projets : L’OBM organise et suit le bon déroulement des projets, assurant l’efficacité et l’alignement avec les objectifs stratégiques.
  • Gestion des opérations : Elle coordonne les opérations quotidiennes, s’assurant que les processus sont maintenus et améliorés.
  • Gestion de l’équipe : L’OBM prend en charge le recrutement, l’intégration et la gestion des membres de l’équipe, permettant au CEO de se détacher de ces aspects.
  • Suivi des KPIs : Elle établit et suit les indicateurs clés de performance pour mesurer l’efficacité et ajuster les stratégies en conséquence.

Certaines OBM ont des spécialités, par exemple, moi, je suis spécialisée dans le marketing et la communication.

La suite : Développer mon activité avec OBM Squad

À l’heure où j’écris cet article, je viens d’intégrer le programme OBM Squad, dédié à former les meilleures Online Business Manager de France. Ravie, je pense avoir enfin trouvé le virage et l’orientation qui me correspond. Mon objectif est de devenir incontournable dans ce domaine en forte croissance. Je démarre le programme lundi 1er avril 2024.

Conclusion

En conclusion, j’ai mis plusieurs années avant de trouver le poste et le modèle qui me correspond. Entre deux, j’ai toujours continué mon activité de consultante en communication et j’ai toujours réussi à atteindre ou dépasser les 100k€ annuels seule. Prendre un virage est angoissant, difficile et nous fait douter souvent, mais une fois qu’on a trouvé ce qui nous fait vibrer, on ne peut que se féliciter d’avoir pris ce risque.