Le syndrome du bon élève

par | Sep 11, 2023 | Mindset & leadership

Qu’est-ce que le syndrome du bon élève ?

Le syndrome du bon élève est un sentiment de pression que ressentent souvent les femmes (et parfois les hommes) qui ont l’habitude de réussir et d’exceller dans leurs études.

Ces personnes se sentent obligées de toujours bien faire et faire plus, souvent au détriment de leur propre bien-être et de leur santé mentale.

Elles se mettent la pression pour être parfaites et pour répondre aux attentes des autres. Elles ont souvent peur de l’échec et se critiquent durement lorsqu’elles commettent des erreurs.

Les conséquences du syndrome du bon élève

Les conséquences du syndrome de la bonne élève peuvent être graves : anxiété, dépression, burn-out ou troubles alimentaires. Ce syndrome t’empêche de réaliser ton plein potentiel.

Comment résoudre le syndrome du bon élève ?

1. Surmonte tes peurs

Reconnaître que la perfection n’existe pas. Il est important de comprendre que tout le monde fait des erreurs et que la perfection est impossible à atteindre. Essaye de te challenger, c’est comme ça que tu prendras confiance.

2. Des objectifs réalistes

On a tendance à se comparer à nos concurrents, à nos amis, personnes croisées sur les réseaux. Établis des objectifs réalistes. Il est important de se fixer des objectifs ambitieux mais réalisables. Si tes objectifs sont trop élevés, tu vas de te sentir découragé et de ne va pas réussir à les atteindre, ce qui renforcera le syndrome de la bonne élève.

3. Chouchoute-toi

Prends soin de toi. Il est important de prendre du temps pour te détendre, t’amuser et te reposer. Prends soin de ton corps et de ton esprit en pratiquant régulièrement une activité physique, en mangeant sainement et en pratiquant des loisirs qui te plaisent.

4. Apprends à dire non

Si tu es surchargé de travail ou que tu as besoin de temps pour toi, n’aies pas peur de dire non aux demandes qui ne sont pas essentielles ou qui ne sont pas importantes pour toi.

5. Aide les autres

Utilise tes compétences pour aider les autres. Au lieu de te concentrer uniquement sur tes propres réalisations, essaye de t’impliquer dans des activités ou des projets qui te permettent d’utiliser ton savoir-faire pour tendre la main aux autres.


Exercices proposés

👉 Exercice de prise de risque calculé : Identifie une zone de confort que tu as évité de franchir. Définis un objectif qui te pousse à sortir de cette zone, tout en veillant à ce qu’il ne soit pas démesurément risqué.


👉 Atelier d’affirmation de soi : Pratique la communication assertive.

« impose tes idées », « apprends à dire non » … Vous en avez peut-être assez de ces injonctions plutôt vaines ? Parce qu’on ne naît par assertif, mais qu’on le devient, voici nos conseils qui pourraient bien vous aider à (enfin) communiquer sereinement.

Tu peux commencer par des scénarios hypothétiques où tu dois exprimer tes pensées et sentiments de manière assertive.

Le mot assertivité vient de l’anglais assertiveness.

Cela signifie la capacité à s’exprimer, à défendre ses droits, son opinion, sans empiéter sur ceux des autres. « L’assertivité, c’est d’abord un état d’être, un état d’esprit, une philosophie.

Ce sont aussi des attitudes d’expression et d’affirmation de soi sur un mode serein, c’est-à-dire sur un mode de communication non violente, un langage corporel, verbal et paraverbal. Bref ! Être bienveillant envers soi-même.

👉 Exercice de définition de limites : Pense à un domaine de ta vie où tu as du mal à dire non. Apprends à dire non aux demandes non essentielles ou qui t’épuisent.