Concilier marketing et écologie : est-ce possible ?

par | Oct 5, 2021 | Stratégie & Image de marque

Comment concilier marketing et écologie ? Comment concevoir, produire et communiquer de façon plus responsable ?
Associer le développement durable au marketing peut sembler contradictoire. On accuse le marketing d’être manipulateur et de pousser à la consommation. Pourtant, le marketing durable peut aussi influencer les comportements, et les nouvelles normes.

Qu’est-ce que le marketing écologique ?

« Le marketing écologique consiste, pour une entreprise, à mettre en place une stratégie publicitaire et communicationnelle compatible avec ses valeurs environnementales »
Source :

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la question de l’environnement. Ils sont à la recherche de produits plus durables, plus éthiques et plus écologiques. De leur côté, depuis quelques années, les entreprises s’engagent à être plus respectueuses de l’environnement, mais elles sont parfois accusées de greenwashing.
Et pour cause, le développement durable ne doit pas être un simple argument de vente. Il doit être intégré au projet global de l’entreprise, de la production à la distribution de ses produits.

Alors comment concilier marketing et écologie dans son entreprise ?

L’appropriation par les entreprises de ce concept se traduit à toutes les étapes du système. En effet une entreprise qui souhaite communiquer sur son impact positif sur l’environnement devra ajuster l’ensemble de ses processus : approvisionnement, production, certification, communication. Le marketing vert doit s’incrire dans une démarche globale et ne peut se suffire à lui-même.
S’il existe plusieurs façons de devenir une entreprise plus responsable, il est toutefois à noter que l’investissement humain et financier sera important.
Les efforts peuvent se faire de façon progressive.

L’entreprise peut choisir de passer par les différentes étapes:
•  passif : L’entreprise s’engage à suivre uniquement les lois imposées concernant les règles écologiques.
•  sélectif : L’entreprise prend elle-même des mesures écologiques en fonction de ce qui est pratiqué par la concurrence.
•  interne : L’entreprise insuffle un élan écologique dans sa structure en proposant des mesures écologiques sur le développement et la production d’un produit/service.
•  innovant : L’entreprise prend les devants et investit dans la recherche pour établir de nouvelles normes écologiques.
Source :

Si l’entreprise est tout à fait libre de choisir son orientation, elle devra tout de même faire ce choix en restant cohérente avec son activité et tenant compte des attentes de son public.

Quelques idées d’actions à mettre en place :

  • Concevoir des produits plus respectueux de l’environnement, créés à partir de matériaux naturels.
  • S’engager à ce que son produit ne représente pas de danger pour l’environnement.
  • Revoir sa production et ses transports afin de réduire son empreinte écologique.
  • Miser sur des circuits courts et le savoir-faire régionale.

Et le marketing alors ?

Évidemment, si une entreprise s’engage à prendre des mesures pour réduire son impact sur l’environnement, sa communication sera en toute logique, alignée à ces valeurs.

Comment ?
En réduisant son budget print (flyers, catalogues, cartes de visite etc.) et en privilégiant les canaux digitaux. (Réseaux sociaux, blog…) Attention toutefois, le numérique a également ses effets sur l’environnement. La quantité de newsletters, le temps de chargement d’un site internet, seront à prendre en compte pour obtenir des valeurs alignées.

En conclusion, concilier le marketing et écologie est loin d’être impossible. Toutefois, le marketing doit s’intégrer dans une démarche stratégique globale respectueuse de l’environnement.
La communication est un outil pour mettre en avant les valeurs sincères de son entreprise, mais peut avoir ses revers, si les valeurs promues ne sont pas tenues. Enfin, notons que nous pouvons exploiter la puissance du marketing pour promouvoir les bonnes pratiques et influencer positivement les comportements et les consommations.